Je tresse la chevelure onirique qui me nuit
Que mes mains tissent un autre destin que le tien
Me perdre ailleurs que dans l’abysse de ta détresse
Flotter dans les sphères où danse encore la liesse
Draguer les fonds d’océans d’autres bleus que nuit
Leurs crinières me consolent quand ton fantôme m’étreint
Eteintes, leurs boucles réchauffent et rallument les étoiles
Et sur la noirceur de notre voie lève le voile.